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Quand le rideau tombe

Ma chère amie,

 

Il se donnait hier soir une petite représentation théâtrale chez l’une des relations de notre amie B. Comme elle ne souhaitait pas s’y rendre seule, je l’y ai très volontiers accompagnée. Nous avons passé une soirée fort amusante même si la pièce en elle-même ne présentait pas grand intérêt : texte très inégal, acteurs de second ordre, costumes rapiécés. Tout cela sentait un peu trop l’économie et la satire est tombée à plat.

Quand on veut donner dans le clinquant, il faut y mettre les moyens. Je dois à la vérité de reconnaître quelques bonnes formules auxquelles nous avons ri de bon cœur même si Monsieur Molière, lui, les aurait sans doute rayées d’un trait de plume. Nous avons retrouvé là bas quelques amis avec lesquels nous sommes convenus de nous retrouver plus tard pour médianoche.

B. toujours à l’affût des nouveaux talents, a souhaité convier l’auteur à cette petite soirée impromptue. Le pétillant était dans nos verres et point ailleurs tant ce jeune homme s’est montré terne dans sa mise et lent dans les réparties. Vous connaissez notre petite compagnie : les hommes y ont le verbe haut et les femmes, ma foi, ne s’en laissent pas conter. Notre jeune auteur en a été pour ses frais je crois. Il me paraît toujours risqué de juger une société sur l’image partielle qu’elle donne d’elle à un moment donné.

Le théâtre n’est pas là où l’on pense qu’il est et la pièce qui se joue n’est pas toujours achevée au tombé du rideau.

Votre FE

 

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Commentaires

  • Savez-vous ma chère ce qui distingue Monsieur Molière de ce petit faiseur ? Il aime le genre humain je pense, tel qu'il est et non pas tel qu'il aimerait qu'il fût. Et puis aussi il a un peu vécu, assez pour aimer d'autres que lui-même et ceux qui lui sont comme un miroir. Il sait assez ce que c'est que la mort pour ne pas perdre sa vie à cracher de la bile. Même s'il n'a pas son pareil pour nous faire voir nos faiblesses et nos ridicules, il a assez d'esprit pour faire rire sans méchanceté. Mais c'est un privilège du génie combiné à l'âge.

    Comme je suis heureuse qu'il ne reste rien du temps où nous étions aussi méchantes, nous croyant spirituelles ! Nous étions pleines de mépris pour ce que nous ne comprenions pas, n'approuvions pas, pour ce qui nous paraissait frivole, pour les gens sans idées, sans combat, sans cervelle ! Il faut croire que nous n'étions pas capable d'ouïr la voix de cette bonne Mère Marie-Agnès, souvenez-vous : "ne juge pas, tu ne seras pas jugé" aimait-elle à nous répéter...

    Quelles péronelles nous faisions alors ! Dieu merci (je ne sais s'Il est celui qu'il faut remercier ici), nos galants nous tenaient assez occupées pour que nous ne pensions pas un instant à donner à ces accès bilieux et satisfaits la pérennité de l'écrit ! Mais nous mourrions de honte aujourd'hui !

    Je souhaite à cette pauvre âme que sa farce périsse dans les flammes avant qu'il atteigne vingt-cinq ans...

  • Nadine, une telle vertu mériterait qu'on vous décore de la Légion d'Honneur (je suis toujours en train de plaisanter).

    Quelques petites remarques (il y a toujours du second degré, mais c'est plus sérieux) :
    - Molière n'a pas vraiment écrit de pièces à clefs, comme celle-là ;
    - Avez-vous toutes les clefs ?
    - Je crains qu'il n'ait plus de vingt-cinq ans, tout le problème est là ;
    - M'aimez-vous encore (au sens virtuel) ?

  • Simone disait toujours que si on la décorait de la Légion d'Honneur, elle la porterait à la cheville (qu'elle avait fine).

    1. "comme celle-là" certainement pas. Je pense qu'il devait en improviser de meilleures et de plus longues sans le secours d'un crayon, attablé avec ses amis, entre la poire et le fromage... mais je suis une midinette. Peut-être que sa vie était aussi déprimante que celle de... Nietzsche par exemple !

    2. J'en ai une, que j'ai passée à mon amie FE (qui prend moins le temps que moi d'aller voir ailleurs sur la toile). Vous savez laquelle (envoyez les autres, si vous avez, vous savez comme on raffole des potins, nous autres gourdes).

    3. Par charité je refuse d'envisager officiellement cette possibilité.

    4. Non (mais quand une femme du monde dit non, etc).

  • Que maestria Nadine, allez, Madame, le picotin nous récompensera c'est certain!

  • Espérons que la pièce de ce jeune auteur ne soit pas aussi longue que le Soulier de satin, sinon je crains que nous ne nous endormions avant la fin.

    Ce fat vous a mis en verve, à ce que je vois. On vous donne de la boue et vous en faites de l'or. Vous êtes une alchimiste, Madame.

  • Finis gloriae mundi Sebastien, ça décoiffe même les palmiers :
    http://www.prismeshebdo.com/prismeshebdo/article.php3?id_article=605
    http://net.doc.free.fr/rond-point/pages/image004.html

  • Souvenirs, souvenirs Sebastien (Vici!) : Dura Lex, sed Lex.... où le miroir fumant aux alouettes....

  • Danielle, je suis indisponible pour le moment, laissez-moi un message, en vous remerciant, Biiiiiip.

  • Ma chère amie, il ne manquait que mes félicitations pour compléter la série des compliments. Je suis étonné que notre émule de Molière n'ait pas remontré le bout de son nez... Sans doute l'avez-vous mouché pour de bon.

  • Quel pousse-au-crime, votre Uhlan, Madame.

  • Ha ! la médianoche Madame, l'amour est enfant de bohème, "siguiendo el compas de la guitarra"...
    Bien à vous.

  • Soy Boléro, soy misterio volviendo nuevamente...

  • Ma très chère, je suis tout a fait consciente que les lois du genre nous interdisent tout épanchement trop violent, mais là on fait plus que de se languir de vos nouvelles Madame, on se morfond, on se dilue dans la pénombre de l'ennui.
    Vous avez juré de nous faire périr par votre indifférence c'est certain ! Les bulles de champagne auraient quitté la terre pour toujours , nous en serions moins affectés, voyez vous. Quand rouvrirez vous pour nous, piètres compagnons, les portes de votre esprit si charmant de subtilité et de gentillesse pour nous faire oublier le temps d'une soirée la noirceur infinie de cette triste époque...
    Voila ma chère amie , je vous envoie cette modeste missive de mon château de Cabaret par mon courrier le plus rapide.
    Bien à vous.

  • Au Diable la poussière ma chère enfant, sans vous les objets n'ont plus d'âmes :

    http://perso.wanadoo.fr/heliopolisbis/quant_on_a_que_l_l%20amour.htm

    Votre à jamais fidèle...

  • Très chère,
    Je n'ose vous invitez en mon salon, tant votre nature délicate...
    Ah !! Je n'ose... Cependant...Oui, cependant, certains paysages toucheront j'en suis certaine, l'âme sensible et romantique que vous êtes.
    Recevez très chère, l'expression de mes sentiments distingués.
    Madame des Charbinières

    En ce jour, de la Sainte Catherine de Sienne
    samedi, le 29 avril 2006

  • En vous taisant de la sorte , ma chère amie, vous faites le jeu des méchants et fermez la porte à ceux qui vous aiment. Mais vous pouvez vous permettre d'interrompre la partie quand bon vous semble...
    Nadine me manque, et n'ayant pas le privilège de la connaître personnellement, je vous demande donc, comme une dernière faveur, de bien vouloir lui transmettre mon souvenir à l'occasion.
    En vous remerciant...

  • A rajouter à votre album tres cher :
    http://www.wga.hu/art/m/master/fontaine/diane.jpg

  • Je ne saurais vous exprimer, très chère, à quel point je fus froissée de votre dernière missive. Vraiment ! Etes-vous donc sourde aux rumeurs qui courent dans notre petit monde sur mon compte ? Ne savez-vous pas que je reçois en mon salon Joseph de Maistre, Ernest Hello, Léon Bloy, entres autres…
    Ames que je chéris par dessus tout, et qui, par leurs écrits m’ont, oh combien ! éclairés sur notre pauvre nature humaine. Allons très chère, je vous engage à lire un petit traité fort édifiant « de la modestie des femmes » de Timothée Philalète.
    http://www.millon.com/
    Je prie pour vous et serai ravie d’apprendre par vous mêmes que vous êtes dans l’obéissance, et dans la paix de Dieu qui en est inséparable.
    A vous.
    Madame Isabelle des Charbinières

  • C'est clair chère Isabelle, Madame de*** est une fine gueule...
    http://www.millon.com/collections/religion/petiteatopia/mastication.html

  • Cher Cavalier de baton,

    Je ne puis assez vous redire ce que j'ai pris la liberté de vous dire tant de fois : craignez votre esprit, et celui de ceux qui en ont. A toutes fins utiles je vous envoie cette modeste missive de mon château des Charbinières par mon courrier le plus rapide. Méditez le souvent.
    Bien à vous.
    Madame des Charbinières


    …Il (l’homme) naît dans le sang et pleure avant de voir. Il donne la douleur avant de naître et quelquefois la mort en naissant. Il gémit avant d'ouvrir les yeux. Corps, âme, esprit et cœur il est la proie de tout ce qui existe. Toutes les créatures forment contre lui une épouvantable, inévitable et toute puissante conspiration. Ses amis, qui sont rares, et ses ennemis, qui sont innombrables, s’entendent entre eux pour le perdre. Les créatures les plus irréconciliables entre elles se réconcilient pour conspirer sa ruine. Ruine du corps, ruine de l’esprit, ruine de l’âme, ruine du cœur. (…) Le froid, le chaud, la pluie, la grêle et la foudre, etc., ont l’air d’une armée parfaitement disciplinée, qui, sur les ordres d’un général obéi, lance sur l’homme la peste, la famine et le feu. Cette armée s’entend avec celle des animaux, des végétaux, des minéraux, pour s’opposer à lui sous toutes les formes imaginables. (…) Les catastrophes sont fécondes en désespoirs, les désespoirs sont féconds en catastrophes, et nul ne voit le fond des abîmes engendrés par les abîmes, lesquels s’ouvrent et se creusent les uns sous les autres, béants et dévorants. Il n’y a pas dans la création un abîme qui ne puisse contenir pour nous la maladie, le désespoir, la mort et l’enfer, multipliés les uns par les autres. Il n’y a pas un mouvement de l’âme et de l’esprit, fût- ce le plus doux, le plus bienveillant, le plus juste et le plus vrai, qui, égaré par les douleurs dont il est environné, précédé ou suivi, ne puisse contenir pour nous et pour nos amis la maladie, le désespoir, la mort et l’enfer. (…) Il faut ajouter qu’en écartant par la pensée toutes les horreurs de la paix et de la guerre, tous les maux que je viens de nommer et tous les autres maux, il lui resterait encore l’horreur de se supporter lui-même, l’ennui de son vide qui ramènerait toutes les horreurs…Ce misérable, qui, tout entier, cœur, âme, esprit et corps, de la pointe des cheveux à la plante des pieds, de la peau au cœur, n’est qu’une plaie, et à qui sa propre corruption se révèle incessamment et perpétuellement par toutes les voies les plus hideuses dont dispose la pourriture, ce monstre qui peut mourir de l’infection du cadavre de son voisin, ce monstre est pétri d’orgueil, et la dernière chose qui meurt en lui c’est l’amour-propre. »

    Ernest Hello

  • Je suis fort aise Madame de voir que mon petit salon vous plaît. Croyez bien que je suis confuse de la poussière qui s'y est accumulée ces derniers mois. Soyez assurée de ma visite dès que mes actuelles obligations m'en laisseront le loisir.
    Danielle, ma chère, ayant encore vu récemment cette bonne Nadine, je regrette de n'être passée ici ces jours pour y prendre votre billet à son intention. Je vous charge également de transmettre mes amicales pensées à ceux de nos amis qui hantent ces lieux.
    Au revoir Mesdames et je l'espère, à très bientôt !
    FE

  • Ah, Madame, je vous ai cru morte et avais commencé à m'arracher les cheveux de désespoir, les communications sont si mauvaises de nos jours et vous sachant si délicate de nature, j'ai craint le pire....
    Enfin me voila rassurée !
    Au plaisir de vos retours en ce lieu ma chère amie.
    Ci joint quelques nouvelles mélodies en vogue ces derniers temps...
    http://www.anonymus.qc.ca/RM8.html

  • Game over ma belle, je rends mon tablier et secoue mes modestes sandales pour ne point emporter un atome de votre précieuse poussière :

    Quant à mon visiteur (euse ?) protéiforme (et irréductiblement désorthographié(e) ), je lui serais très reconnaissante de bien vouloir me laisser gérer seule les entrées de ce boudoir.

    Hic taceat omnis lingua.

  • "Il est toujours avantageux de porter un titre nobiliaire. Être «de quelque chose» ça pose un homme, comme être «de garenne» ça pose un lapin."

    (Alphonse Allais)

  • A A, serait ce une phrase à attirer les lapins que vous nous donnez là...

    [non, je ne suis pas dupe]

  • Ma bonne amie ...

    Il est aise de vous imaginer fort occupee par les aleas de la vie et les mondanites incessantes dont vous etes, je n`en doute point, l`invitee de prestige. Je regrette cependant n`avoir plus de vos nouvelles. Je souhaite que ce courrier vous trouveras sereine et attend impatiemment une prompte reponse.

    Soyez assuree de mes plus affectueuses pensees

    Bien a vous

    votre loga

  • Honey, si vous ne deviez garder qu'un seul portrait devant le Tout Puissant, se serait celui là :
    http://www.edwardquinn.com/assets/images/autogen/a_EQ_MercierRothschild72dpi.jpg

    Ou peut être celui ci:
    http://www.livres-anciens.org/photo-dedicacee-femmes/Popesco%20Elvire.jpg

    It's my pleasure !

  • je ne peutcacher, madame, ma satisfaction de decouvrir votre blog.

    habib, cordialement.

  • chere amie,

    sortez de votre retraite, votre isolement n`a trop dure. Nous nous languissons de vous et deplorons votre absence.

    Bien a vous

    Votre amie

  • Douleur, je vous déteste ! Ah ! que je vous déteste !
    Souffrance, je vous hais, je vous crains, j'ai l'horreur
    De votre guet sournois, de ce frisson qui reste
    Derrière vous, dans la chair, dans le coeur...

    Derrière vous, parfois vous précédant,
    J'ai senti cette chose inexprimable, affreuse :
    Une bête invisible aux minuscules dents
    Qui vient comme la taupe et fouille et mord et creuse
    Dans la belle santé confiante - pendant
    Que l'air est bleu, le soleil calme, l'eau si fraîche !

    Ah ! " l'Honneur de souffrir " ?... Souffrance aux lèvres sèches,
    Souffrance laide, quoi qu'on dise, quel que soit
    Votre déguisement - Souffrance
    Foudroyante ou tenace ou les deux à la fois -

    Moi je vous vois comme un péché, comme une offense
    A l'allègre douceur de vivre, d'être sain
    Parmi des fruits luisants, des feuilles vertes,
    Des jardins faisant signe aux fenêtres ouvertes...

    De gais canards courent vers les bassins,
    Des pigeons nagent sur la ville, fous d'espace.
    Nager, courir, lutter avec le vent qui passe,
    N'est-ce donc pas mon droit puisque la vie est là
    Si simple en apparence... en apparence !

    Faut-il être ces corps vaincus, ces esprits las,
    Parce qu'on vous rencontre un jour, Souffrance,
    Ou croire à cet Honneur de vous appartenir
    Et dire qu'il est grand, peut-être, de souffrir ?

    Grand ? Qui donc en est sûr et que m'importe !
    Que m'importe le nom du mal, grand ou petit,
    Si je n'ai plus en moi, candide et forte,
    La Joie au clair visage ? Il s'est menti,
    Il se ment à lui-même, le poète
    Qui, pour vous ennoblir, vous chante... Je vous hais.

    Vous êtes lâche, injuste, criminelle, prête
    Aux pires trahisons ! Je sais
    Que vous serez mon ennemie infatigable
    Désormais... Désormais, puisqu'il ne se peut pas
    Que le plus tendre parc embaumé de lilas,
    Le plus secret chemin d'herbe folle ou de sable,
    Permettent de vous fuir ou de vous oublier !

    Chère ignorance en petit tablier,
    Ignorance aux pieds nus, aux bras nus, tête nue
    A travers les saisons, ignorance ingénue
    Dont le rire tintait si haut. Mon Ignorance,
    Celle d'Avant, quand vous m'étiez une inconnue,
    Qu'en a-t-on fait, qu'en faites-vous, vieille Souffrance ?

    Vous pardonner cela qui me change le monde ?
    Je vous hais trop ! Je vous hais trop d'avoir tué
    Cette petite fille blonde
    Que je vois comme au fond d'un miroir embué...
    Une Autre est là, pâle, si différente !

    Je ne peux pas, je ne veux pas m'habituer
    A vous savoir entre nous deux, toujours présente,
    Sinistre Carabosse à qui les jeunes fées
    Opposent vainement des Pouvoirs secourables !

    Il était une fois...
    Il était une fois - pauvres voix étouffées !
    Qui les ranimera, qui me rendra la voix
    De cette Source, fée entre toutes les fées,
    Où tous les maux sont guérissables ?

  • Madame,

    il me plaît de croire vous avoir déjà rencontrée au détour d'un de ces concerts féériques dans un de ces palais dont j'ai perdu le nom, à une époque dont j'ai perdu la mémoire, mais dont il me reste dans l'esprit un feu qui ne veut pas s'éteindre.

    Je vous en supplie, revenez-nous !

    Gascemont

  • Ma chère amie, haut et fort vient de changer la décoration avec une soudaineté qui me laisse désarmée, que devons nous faire ? Vous au loin je ne me suis jamais trouvée en pareil embarras, je prie pour que votre réponse me parvienne le plus rapidement as possible.

    Quelle époque!

    Bien à vous.

  • Je ne suis jamais très loin mes amis et je m'en vais bientôt ouvrir à nouveau ce petit salon. Ce n'est qu'aux beaux jours que certaines demeures reprennent vie... A la Saint Jean mes amis ! A la Saint Jean ... au plus tard.

  • Musique :

    J'aimerais quelque part un peu où bon leur semble
    Trouver sous quelques mots , quelques notes ensembles
    Tu sais,
    Une chanson qui te ressemblerait... {2x}

    J'aimerais quelque part comme en terre allemande
    Bâtir de quelques pierres un château de légende
    Tu sais,
    Une maison qui te ressemblerait... {2x}

    Mais il faudrait d'abord pour à chaque seconde
    Guider tes premier pas , dans ce mal foutu monde
    Tu sais,
    Une maman qui te ressemblerait... {2x}

    William Sheller

  • La Saint jean est passée et Madame n'est pas revenue. A croire que Madame est arlésienne, peut-être.

  • Cuidado, uniquement quatrième lien (80cl)

    http://radioblogclub.com/search/0/billy_idol_white_wedding

  • On fête la saint Jean le 24 juin. Madame de *** a jusqu'à demain pour honorer sa promesse.

  • http://punkyblackangel.mabulle.com/index.php/2005/10/06/16226-daran-et-les-chaises---dormir-dehors

  • Au chef des chantres. Sur "Biche de l'aurore". Psaume de David.

    Mon Dieu ! mon Dieu ! pourquoi m'as-tu abandonné, Et t'éloignes-tu sans me secourir, sans écouter mes plaintes ?
    Mon Dieu ! je crie le jour, et tu ne réponds pas ; La nuit, et je n'ai point de repos
    Pourtant tu es le Saint, Tu sièges au milieu des louanges d'Israël.
    En toi se confiaient nos pères ; Ils se confiaient, et tu les délivrais.
    Ils criaient à toi, et ils étaient sauvés ; Ils se confiaient en toi, et ils n'étaient point confus.
    Et moi, je suis un ver et non un homme, L'opprobre des hommes et le méprisé du peuple.
    Tous ceux qui me voient se moquent de moi, Ils ouvrent la bouche, secouent la tête :
    Recommande-toi à l'Éternel ! L'Éternel le sauvera, Il le délivrera, puisqu'il l'aime ! -
    Oui, tu m'as fait sortir du sein maternel, Tu m'as mis en sûreté sur les mamelles de ma mère ;
    Dès le sein maternel j'ai été sous ta garde, Dès le ventre de ma mère tu as été mon Dieu.
    Ne t'éloigne pas de moi quand la détresse est proche, Quand personne ne vient à mon secours !
    De nombreux taureaux sont autour de moi, Des taureaux de Basan m'environnent.
    Ils ouvrent contre moi leur gueule, Semblables au lion qui déchire et rugit.
    Je suis comme de l'eau qui s'écoule, Et tous mes os se séparent ; Mon coeur est comme de la cire, Il se fond dans mes entrailles.
    Ma force se dessèche comme l'argile, Et ma langue s'attache à mon palais ; Tu me réduis à la poussière de la mort.
    Car des chiens m'environnent, Une bande de scélérats rôdent autour de moi, Ils ont percé mes mains et mes pieds.
    Je pourrais compter tous mes os. Eux, ils observent, ils me regardent ;
    Ils se partagent mes vêtements, Ils tirent au sort ma tunique.
    Et toi, Éternel, ne t'éloigne pas ! Toi qui es ma force, viens en hâte à mon secours !
    Protège mon âme contre le glaive, Ma vie contre le pouvoir des chiens !
    Sauve-moi de la gueule du lion, Délivre-moi des cornes du buffle !
    Je publierai ton nom parmi mes frères, Je te célébrerai au milieu de l'assemblée.
    Vous qui craignez l'Éternel, louez-le ! Vous tous, postérité de Jacob, glorifiez-le ! Tremblez devant lui, vous tous, postérité d'Israël !
    Car il n'a ni mépris ni dédain pour les peines du misérable, Et il ne lui cache point sa face ; Mais il l'écoute quand il crie à lui.
    Tu seras dans la grande assemblée l'objet de mes louanges ; J'accomplirai mes voeux en présence de ceux qui te craignent.
    Les malheureux mangeront et se rassasieront, Ceux qui cherchent l'Éternel le célébreront. Que votre coeur vive à toujours !
    Toutes les extrémités de la terre penseront à l'Éternel et se tourneront vers lui ; Toutes les familles des nations se prosterneront devant ta face.
    Car à l'Éternel appartient le règne : Il domine sur les nations.
    Tous les puissants de la terre mangeront et se prosterneront aussi ; Devant lui s'inclineront tous ceux qui descendent dans la poussière, Ceux qui ne peuvent conserver leur vie.
    La postérité le servira ; On parlera du Seigneur à la génération future.
    Quand elle viendra, elle annoncera sa justice, Elle annoncera son oeuvre au peuple nouveau-né.

  • Ma chère, qu'apprends je, êtes vous au courant ?

    Ah mon coeur déborde , une femme élue a l'académie, enfin ma chère amie nous voila enfin exhaucéees, une femelle à l'épée.

    Je ne saurai que trop vous conseiller son discours d"entrée, une merveille, un joyau de sensibilité...

    http://leonicat.club.fr/cocteau/jcimage38.html

    Bien à vous tres chère.

    Danielle

  • Dans les temps bienheureux du monde en son enfance,
    Chacun mettait sa gloire en sa seule innocence ;
    Chacun vivait content, et sous d’égales lois,
    Le mérite y faisait la Noblesse et les rois ;
    Et sans chercher l’appui d’une naissance illustre,
    Un héros, de soi-même, empruntait tout son lustre.
    Mais enfin par le temps le mérite avili,
    Vit l’honneur en roture et le vice anobli :
    Et l’orgueil, d’un faux titre appuyant sa faiblesse,
    Maîtrisa les humains sous le nom de Noblesse.
    De-là vinrent en foule et Marquis et Barons.
    Chacun pour ses vertus n’offrit plus que des noms.
    Aussitôt maint esprit, fécond en rêveries,
    Inventa le Blason avec les Armoiries ;
    De ses termes obscurs fit un langage à part,
    Composa tous ces mots de Cimier et d’Ecart,
    De Pal, de Contrepal, de Lambel et de Fasce,
    Et tout ce que Segoing dans son Mercure entasse. (9)
    Une vaine folie enivrant la raison,
    L’honneur triste et honteux ne fut plus de saison.
    Alors, pour soutenir son rang et sa naissance,
    Il fallut étaler le luxe et la dépense ;
    Il fallut habiter un superbe palais,
    Faire par les couleurs distinguer ses valets :
    Et traînant en tout lieux de pompeux équipages,
    Le Duc et le Marquis se reconnut aux pages...

    http://poesie.webnet.fr/poemes/France/boileau/10.html

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